Gave de Pau – Castetarbe

Stations de vidéo-comptage

En quelques mots

Un dispositif de comptage vidéo a été mis en place récemment (2017) dans la passe à poissons du barrage de Castetarbe.

Le barrage de Castetarbe, construit sur le Gave de Pau en 1912, et dont l’aménagement hydroélectrique est exploité par EDF GEH Pyrénées, se situe à 30,7 km de la confluence avec le Gave d’Oloron et à 77,7 km de l’Océan Atlantique. Il correspond au 5ème obstacle à la migration sur l’axe du Gave de Pau. Ce barrage constitue en lui-même un obstacle infranchissable quant aux migrations de montaison dont la seule voie de franchissement possible est la passe-à-poissons multispécifique (passe à bassins successifs à fente verticale).

Les chiffres de l’année

Précisions

  • Les espèces dites de « rivière », sont également dénombrées et les effectifs comptabilisés sont à retrouver dans les publications.
  • Les années de références correspondent aux « cohortes ». Les effectifs comptabilisés peuvent en effet être à cheval sur deux années civiles (année N et début d’année N+1).

La station

Le dispositif de surveillance est équipé de deux chambres souterraines munies de vitres latérales : l’une pour la caméra et l’autre pour le système de rétroéclairage. En plus de cette passe à poissons multi-espèce, une rampe à anguilles (type brosses) a été installée : elle ne fait pas l’objet d’un suivi et les effectifs comptabilisés pour cette espèce au niveau de la station vidéo ne sont donnés qu’à titre indicatif puisqu’ils ne représentent pas l’ensemble de la population migrante au droit du site.

Précisions

Si la station de contrôle d’Artix constitue la « porte d’entrée » des premières zones de reproduction pour les grands salmonidés, l’implantation de la station de Castetarbe offre, pour les aloses (probablement Grande Alose mais la présence d’Alose feinte ne peut pas être exclue) et la Lamproie marine qui peuvent se reproduire dans des secteurs « aval », une image moins partielle des stocks colonisant l’axe. Elle permettra ainsi l’obtention d’un indicateur fiable de l’évolution temporelle de l’abondance de ces espèces.
Elle permet en outre d’étudier, pour les grands salmonidés notamment, les taux et temps de transfert entre les 2 sites.