Saison – Charritte

Stations de vidéo-comptage

En quelques mots

Le dispositif de comptage vidéo a été mis en place en 2015 dans la passe à poissons du barrage de Charrite.

Le barrage de Charritte, propriété de la société Energie Hydroélectrique de Charritte se situe à environ 22,4 km de la confluence avec le gave d’Oloron et à 91,0 km de l’Océan Atlantique. Il s’agit du 2ème ou 3ème obstacle depuis l’estuaire (en fonction de la voie qu’empruntent les poissons au niveau de la centrale hydroélectrique d’Auterrive).
Son existence remonte au moins au 18ème siècle.

Le barrage en lui-même constitue un obstacle infranchissable quant aux migrations de montaison dont les seuls moyens de franchissement possibles sont les passes à poissons (passe multispécifique et rampe spécifique à anguilles).

Les chiffres de l’année

Précisions

  • Les espèces dites de « rivière », sont également dénombrées et les effectifs comptabilisés sont à retrouver dans les publications.
  • Les années de références correspondent aux « cohortes ». Les effectifs comptabilisés peuvent en effet être à cheval sur deux années civiles (année N et début d’année N+1).

La station

Deux chambres souterraines munies de vitres latérales sont installées dans le canal de tranquillisation, dans lesquelles sont implantés le dispositif de surveillance vidéo (l’une pour la caméra, l’autre pour le système d’éclairage). En plus de cette passe-à-poissons multi-espèce, une rampe à anguilles (type brosses) a été installée : elle ne fait pas l’objet d’un suivi et les effectifs comptabilisés pour cette espèce au niveau de la station vidéo ne sont donnés qu’à titre indicatif puisqu’ils ne représentent pas l’ensemble de la population migrante au droit du site.

Il est considéré que l’implantation de cette station de contrôle permet de connaître en totalité les stocks de salmonidés migrateurs susceptibles de mener avec succès leur reproduction sur cet axe. Pour la grande Alose et la Lamproie marine, de nombreuses zones de reproduction peuvent être observées à l’aval (sur le Saison et sur le gave d’Oloron) et seule une fraction – potentiellement densité-dépendante – de ces populations peut être quantifiée ici.