Stations de contrôle : bilan de l’année 2021

16 Mar, 2022Actualités

Avec l’arrivée des premières cohortes 2022 sur les stations de contrôle, c’est le moment de faire le bilan des migrations 2021 sur les différentes stations vidéos de notre réseau…

Alose/Lamproie

Les niveaux d’abondance de la grande Alose et de la Lamproie marine observés au niveau des stations de contrôle des migrations du bassin sont en nette diminution depuis quelques années. Malheureusement, cette tendance se confirme encore voire s’accentue puisque les effectifs comptabilisés en 2021 sont à nouveau inférieurs aux minimums enregistrés précédemment sur la quasi-totalité des stations de contrôle. Les populations de ces 2 espèces affichent un important déclin au niveau local et au niveau national et leur situation est considérée comme alarmante…

 

 

 

Truite de Mer/Saumon

Le bilan des migrations 2021 pour les salmonidés migrateurs est globalement plutôt négatif lui aussi. Les effectifs de Truite de mer sont assez faibles en comparaison de l’historique récent. Ils ne sont que légèrement supérieurs aux minimums enregistrés, notamment sur le Gave d’Oloron qui abrite la population la plus développée. Les niveaux d’abondance du Saumon atlantique peuvent être considérés comme « faibles » (Saison) à « moyens inférieurs » (Gave d’Oloron). Sur le Gave de Pau qui est la cible d’un plan de restauration de cette espèce, les effectifs comptabilisés sont corrects par rapport aux données enregistrées ces 15 dernières années mais repassent sous la barre symbolique des 1 000 individus à Castetarbe pour la première fois depuis 5 ans. Dans le détail, comme le laissaient augurer certains indicateurs, les cohortes de PHM (gros saumons de Plusieurs Hivers de Mer) sont peu fournies à l’exception de celle du Gave d’Oloron qui s’en tire finalement plutôt bien. Espérés nombreux, les castillons ont permis de combler en partie ce déficit (sur le Gave de Pau notamment) même si leurs effectifs n’atteignent pas non plus des valeurs records. Rappelons toutefois que ces poissons plus petits produisent nettement moins d’œufs que leurs homologues de plus grande taille.

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